Njala Bouden la première ministre tunisienne, a été limogée hier soir. Première femme à la tête du gouvernement en Tunisie, elle est remplacée par Ahmed Hachani. Pou mieux en savoir, découvrons ensemble pourquoi ce licenciement ? Et quel seront les conséquences.
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Crédit photo : pexels |
Pourquoi ce limogeage ?
Sans donner
d’explication, le président tunisien Kaïs Saïed a licencié sa première
ministre, Njala Bouden, et l’a remplacé par Ahmed Hachani. Pour le moment,
aucune déclaration officielle n’a été donnée pour élucider ce mystère. Tout le
monde est intrigué par la raison de ce soudain fait. Quand il s’agit d’un
gouvernement, on ne parle pas tout simplement d’un président et avec ses
membres, mais c’est un sujet qui attire l’attention de tout un peuple. Mais
selon plusieurs médias locaux, des mécontentements du président à cause de
plusieurs pénuries dans le pays, et surtout de pain dans les boulangeries subventionnées
par l’État, en sont les causes.
Qui est Ahmed Hachani ?
La fonction de la première ministre Bouden, qui a été la
première femme à la tête de gouvernement en Tunisie, a pris fin le mardi avant
minuit. Elle est remplacée par Ahmed Hachani, le nouveau chef du gouvernement
qui a étudié à la faculté de droit de l’Université de Tunis où le président
lui-même a enseigné le droit constitutionnel. Ahmed Hachani a été cadre dans la
banque centrale, que maintenant, il est au service de son pays.
Des défis colossaux à relever
Encore inconnu du grand public, le nouveau premier ministre
tunisien Ahmed Hachani a donné serment sans tarder, à la fin de la cérémonie le
président lui a souhaité « bonne
chance dans cette responsabilité » prise « dans une
conjoncture spécifique ». Le président a bel et bien soulignée
qu’ « il y a des défis
colossaux qu’on doit surmonter avec une volonté solide et forte, afin de
protéger notre partie, notre Etat et la paix sociale ». Une phrase un
peu pesante qui démontre la complexité des tâches que le président attend du
nouveau recru.
- · Les problèmes de pénuries de pain subventionné dans plusieurs régions.
- · Une économie de bas salaire. Problème de prix des PPN (farine, sucre, semoule, huile, etc.…)
- · Pays inondé de dettes : une dette environ à 80% du PIB, la Tunisie est à la recherche d’aides étrangers.
- · Des opposants politiques emprisonnés, susceptible de provoquer une autre crise.
- · Le chômage très élevé en Tunisie
Et d’autre part, l’impact causé par des crises antérieures met la situation du pays très complexe.
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