La culture, tradition ou coutume, ce sont trois choses qui déterminent l’identité d’un pays à un autre. Actuellement beaucoup ne connaissent plus la valeur et les significations des habits culturels. Aujourd’hui nous allons parler du « KISALY » un habit pratiqué par les Antakarana, originaire de Diego Suarez, Madagascar. Découvrez aussi notre article : Les bons plans de Diego Suarez. Suivez-ici pour en savoir plus
![]() |
Image prise sur internet |
Qu’est-ce que le « Kisaly » ?
Le port de lamba (tissu) fait partie d’une des cultures malagasys, un accoutrement important qui varie d’une province à une autre. Par exemple pour les hauts plateaux, les femmes utilisent le lamba blancs, ou les « lamba landy », qui signifie tissu en soie. Notamment dans la province d’Antananarivo les « lamba » blancs ou « lamba landy » sont utilisés pour couvrir les épaules, en signe d’élégance et de savoir vivre. Et pour d’autre province, ils utilisent des lambahoany. Un tissu symbolique malagasy qui était auparavant fabriqué en coton à Madagascar mais la plupart sont maintenant importés et fabriqués en nylon ou en dentelle.
Il illustre des images et des proverbes, transmettant des messages de sagesse et de vertu. Il mesure entre 1,10 mètre sur 1,6 mètre. Dans les parties Nord de Madagascar d’Ambanja, d’Ambilobe vers Diego et Nosy-be, les hommes mettent du lambahoany autour de leur hanche, mais actuellement, ce sont les anciens et les hommes âgés qui le pratique. On l’appelle « KITAMBY ». Tandis que pour les femmes, elles utilisent deux tissus de mêmes couleurs ou de couleurs différentes pour s’habiller. D’une part, elles le nouent sur sa poitrine, et on l’appelle « SALOVANA », et de l’autre, elles s’en servent pour couvrir leur tête ou les épaules, ou le « KISALY ». Le « KISALY » vient du mot « châle », des habits traditionnels d’origine Africaine, ou des îles de l’Océan Indien.
Quelles sont les significations et à quel moment utilise - t-on le « KISALY » ou « KITAMBY » ?
D’après Soamazava un homme âgé de 75 ans, qui habite dans un village situé au Nord de Madagascar, le Salovana et le kisaly étaient utilisés à son époque comme l’habit quotidien des femmes. Mais seulement, elles gardent quelques-uns spécialement pour d’autre occasion ou d’autre grand évènement : fête, cérémonie, décès, carnaval …. Actuellement, à cause de la mondialisation, d’autre civilisation et de savoir-vivre venant d’autre pays sont arrivés. Et voilà que maintenant presque la majorité des femmes Antakarana ou Sakalava ne porte plus ces habits traditionnels. Les malagasy sont captés par d’autres civilisations, en effet presque toutes les femmes malagasy ne portent plus ces habits qu’à des rares évènements : marche, carnaval, ou décès.
Non seulement le Salovana et Kisaly facilite les mouvements de la femme c’est pour cela qu’elle le porte pour des travails domestiques et même dans les champs, mais il marque aussi le respect et l’élégance d’une femme vis-à-vis de la société et surtout entre parents et filles. Avec sa longueur et largeur bien adapter à la taille de la femme, le Salovana et le Kisaly sont faits dans le but de dissimuler la forme d’une femme, et ces partis intimes tout en gardant sa beauté. Un savoir vivre proprement malagasy.
Le « Kisaly » et le « Salovana » une pratique traditionnelle délaissée par les jeunes
Les jeunes d’aujourd’hui sont les moins attirées par cette pratique traditionnelle malagasy. De nos jours, rares sont les lycéennes et universitaires d’Antsiranana qui portent encore ces habits. La première raison est l’ignorance de sa signification. Peu de jeunes connaissent la signification du « KISALY » ils prennent le kisaly comme un vieux vêtement pratiqué par des femmes âgées, certaine le pratique aveuglement sans savoir sa signification. Il se trouve aussi que parfois les jeunes ne soient pas conscientes de la valeur de cette pratique, une pratique qui représente son identité par rapport aux autres pays. A cause de l’arrivée des différentes civilisations et de l’évolution de la technologie de nos jours, beaucoup des jeunes ignorent ses propres cultures pour en respecter d’autres.
Les jeunes ne les portent pas comme il le faut
Malheureusement, celles qui portent encore du « Kisaly » ne le portent plus comme il le faut. Les jeunes femmes d’aujourd’hui plient une grande partie du tissu avant de le nouer autour de ses poitrines. Ce qui fait qu’ils ne cachent plus ni les jambes ni les genoux. Le tissu épais et les épaules couvertes de kisaly ne donnent pas une image très captivante, alors que les filles veulent attirer l’attention des hommes. En effet ceci change complètement le principe de cette pratique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire