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Vous avez surement déjà entendu parler du fameux Nosy Lonjo, ou même déjà vu son image utilisée comme un logo, pour des écoles, des voitures ou des vêtements. Aujourd’hui voyons ensemble son histoire et ses secrets. Suivez ici pour les détails.
Le Nosy Lonjo, en terme simple « Nosy » signifie une île, et le mot « Lonjo » est à l’origine un mot désignant une forme conique. En effet, dans le sens littéral, le « Nosy Lonjo » signifie une île en forme conique. Il peut aussi avoir une autre signification patrimoniale, « Lonjo be » signifiant, en malagasy, l’ancêtre fondateur d’une lignée familiale. Le « Nosy Lonjo » se trouve à l’extrême nord de Madagascar, dans la région de Diana, province d’Antsiranana. À lire sur notre article : « les endroits à visiter à Diego ». Dans la baie de Diego Suarez, commune Ramena son site est très vague. C’est une montagne volcanique d’une forme d’îlot conique, dont la hauteur est de 122 mètres et 4,5 hectares de superficie. Protégés par ses tabous ou « fady » depuis 1950, l’île abrite des richesses naturelles, en particulier : ses mangroves et ses baobabs, sans oublier sa faune variée, les chauves-souris, les roussettes, etc.
Avec sa forme de montagne conique, sa beauté naturelle, les végétations vertes vu de loin et avec les eaux qui l’entourent, c’est vrai, il nous fait rêver et nous donne l’immense envie de nous y aventurer. Pourtant, à la fois proche et inaccessible, il est protégé par des légendes et des interdits qui l’entourent. Lieu de culte, « Nosy Lonjo » est un patrimoine naturel pittoresque préservé par sa vocation naturelle. Un endroit pour des culte ou cérémonie traditionnelle (Fijoroana) pour les Antakarana et les habitants de la région. Par conséquent, le lieu est classé comme étant un « lieu sacré », et il n’est pas fait pour tout le monde, peu de personnes peut y accéder. Le non-respect des choses interdits (fady) peut être fatale pour tous, et même pour les habitants de la région.
C’est un site qui évoque des traditions ancestrales communes aux Anjoaty, Antakarana et Sakalava, les îlots de la côte Nord-Ouest et nord de Madagascar, comme des lieux de la sépulture des souverains défunts ou d’illustres ancêtres pour ceux qui n’ont pas de roi. Ce sont des sites culturels sacrés. Les malagasy ont toujours cru que l’être humain est constitué de deux essentiels composants. D’une part, le corps, et de l’autre, l’âme ou l’esprit, et que le corps peut mourir, mais pas l’esprit. L’esprit ne meurt jamais pour les malagasy, il devient tout simplement « RAZANA » ou « ESPRIT » qui peut les protéger, les bénir, ou les punir aussi. Ce sont ses « RAZANA » là qui deviennent sacrés après leurs morts et deviennent l’objet de culte. Une croyance à l’origine des traditions, et pratique des Anjoaty à Nosy Lonjo. Selon l’histoire : la croyance en la puissance et la protection de ses RAZANA sacré a sauvé les Antakarana qui devaient s’y réfugier lors des attaques des troupes Merina dans la 2ᵉ moitié du 19ᵉ siècle. En remerciement à Dieu et aux Ancêtres qui ont épargné les Antakarana de l’invasion des Merina, des célébrations traditionnelles « fijoroana », traditions observées et toujours vivantes, sont pratiquées à Nosy Lonjo, et lui remet à sa valeur.
Par rapport à la tradition, il est défendu de porter des vêtements en pénétrant l’eau. Il faut être complètement nu de la tête aux pieds, et ne porter que du « Lambahoany » comme Salovana. Découvrez aussi notre article sur le « kisaly ou lambahoany ici ». Puis, il ne faut pas tourner le dos au Nosy Lonjo lors de la cérémonie. En effet, à la fin de la cérémonie, les pratiquants se dirigent vers le rivage de la grande terre en faisant marche-arrière, jusqu’à ce que l’eau arrive à mi-jambe. Telles sont les pratiques et les obligations une fois à Nosy Lonjo. Ces pratiques sont encore valables jusqu’à aujourd’hui. Nombreux sont les habitants d’Antsiranana et les environs qui viennent souvent à Nosy Lonjo pour honorer leur « Razana », ou pour demander de la bénédiction.
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Description de « Nosy Lonjo »
Le Nosy Lonjo, en terme simple « Nosy » signifie une île, et le mot « Lonjo » est à l’origine un mot désignant une forme conique. En effet, dans le sens littéral, le « Nosy Lonjo » signifie une île en forme conique. Il peut aussi avoir une autre signification patrimoniale, « Lonjo be » signifiant, en malagasy, l’ancêtre fondateur d’une lignée familiale. Le « Nosy Lonjo » se trouve à l’extrême nord de Madagascar, dans la région de Diana, province d’Antsiranana. À lire sur notre article : « les endroits à visiter à Diego ». Dans la baie de Diego Suarez, commune Ramena son site est très vague. C’est une montagne volcanique d’une forme d’îlot conique, dont la hauteur est de 122 mètres et 4,5 hectares de superficie. Protégés par ses tabous ou « fady » depuis 1950, l’île abrite des richesses naturelles, en particulier : ses mangroves et ses baobabs, sans oublier sa faune variée, les chauves-souris, les roussettes, etc.
Le Nosy Lonjo est « un Lieu Sacré » selon la tradition
Avec sa forme de montagne conique, sa beauté naturelle, les végétations vertes vu de loin et avec les eaux qui l’entourent, c’est vrai, il nous fait rêver et nous donne l’immense envie de nous y aventurer. Pourtant, à la fois proche et inaccessible, il est protégé par des légendes et des interdits qui l’entourent. Lieu de culte, « Nosy Lonjo » est un patrimoine naturel pittoresque préservé par sa vocation naturelle. Un endroit pour des culte ou cérémonie traditionnelle (Fijoroana) pour les Antakarana et les habitants de la région. Par conséquent, le lieu est classé comme étant un « lieu sacré », et il n’est pas fait pour tout le monde, peu de personnes peut y accéder. Le non-respect des choses interdits (fady) peut être fatale pour tous, et même pour les habitants de la région.
Valeur historique de Nosy Lonjo et tradition pour les Antakarana
C’est un site qui évoque des traditions ancestrales communes aux Anjoaty, Antakarana et Sakalava, les îlots de la côte Nord-Ouest et nord de Madagascar, comme des lieux de la sépulture des souverains défunts ou d’illustres ancêtres pour ceux qui n’ont pas de roi. Ce sont des sites culturels sacrés. Les malagasy ont toujours cru que l’être humain est constitué de deux essentiels composants. D’une part, le corps, et de l’autre, l’âme ou l’esprit, et que le corps peut mourir, mais pas l’esprit. L’esprit ne meurt jamais pour les malagasy, il devient tout simplement « RAZANA » ou « ESPRIT » qui peut les protéger, les bénir, ou les punir aussi. Ce sont ses « RAZANA » là qui deviennent sacrés après leurs morts et deviennent l’objet de culte. Une croyance à l’origine des traditions, et pratique des Anjoaty à Nosy Lonjo. Selon l’histoire : la croyance en la puissance et la protection de ses RAZANA sacré a sauvé les Antakarana qui devaient s’y réfugier lors des attaques des troupes Merina dans la 2ᵉ moitié du 19ᵉ siècle. En remerciement à Dieu et aux Ancêtres qui ont épargné les Antakarana de l’invasion des Merina, des célébrations traditionnelles « fijoroana », traditions observées et toujours vivantes, sont pratiquées à Nosy Lonjo, et lui remet à sa valeur.
Par rapport à la tradition, il est défendu de porter des vêtements en pénétrant l’eau. Il faut être complètement nu de la tête aux pieds, et ne porter que du « Lambahoany » comme Salovana. Découvrez aussi notre article sur le « kisaly ou lambahoany ici ». Puis, il ne faut pas tourner le dos au Nosy Lonjo lors de la cérémonie. En effet, à la fin de la cérémonie, les pratiquants se dirigent vers le rivage de la grande terre en faisant marche-arrière, jusqu’à ce que l’eau arrive à mi-jambe. Telles sont les pratiques et les obligations une fois à Nosy Lonjo. Ces pratiques sont encore valables jusqu’à aujourd’hui. Nombreux sont les habitants d’Antsiranana et les environs qui viennent souvent à Nosy Lonjo pour honorer leur « Razana », ou pour demander de la bénédiction.
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